Tribunes des groupes politiques

L'institution

Mise à jour le 20/02/2024

Retrouvez ici toutes les tribunes des groupes politiques

Groupe Changer Paris

Un « plan mobilité » peu satisfaisant

Alors que la loi fait obligation à la Ville de Paris, comme à toutes les communes de France, d’élaborer un « Plan Local de Mobilité » (PLM), le moins que l’on puisse dire est que ce document, soumis à l’approbation des Conseillers de Paris, ne fait pas l’unanimité.

D’abord parce qu’il arrive bien tard et illustre la désorganisation qui règne au sein de l’exécutif parisien. Alors que la logique et le bon sens auraient voulu que la Ville trace dans un premier temps les contours d’une stratégie de moyen et long termes pour les mobilités parisiennes (son PLM), en cohérence avec le Plan des Déplacements Urbains d’Ile-de-France, et qu’elle la décline ensuite en autant de plans d’exécution que nécessaire, elle a décidé de faire le contraire en initiant, au fil des années, des plans sans cohérence, doublés d’annonces médiatisées tous azimuts (plan vélo, plan climat, plan local d’urbanisme, transformation du boulevard périphérique, Zone à Trafic Limité au cœur de Paris, plan-piéton, etc) avant d’être obligée, in fine, de les synthétiser bien tardivement en un PLM bancal.

Une démarche qui a d’ailleurs soulevé l’intérêt de la Chambre Régionale des Comptes qui pointe du doigt l’absence quasi systématique d’études d’impact dans les projets municipaux, mais aussi de nombreux dysfonctionnements et incohérences dans les 18 fiches-actions présentées par l’exécutif parisien, une sorte d’inventaire à la Prévert allant de l’« intégration de la question du genre dans tous les aménagements de l’espace public » à la « transformation du boulevard périphérique » en passant par « un nouveau réseau de transports collectifs efficaces et décarbonnés (sur lequel la Ville n’a aucun pouvoir !).

Surtout, la Chambre Régionale des Comptes fustige le parti-pris de la Ville de consacrer des moyens financiers colossaux à des solutions de mobilité encore marginales, tel l’aménagement de « rues aux écoles ».

Cette politique budgétaire se fait au détriment tant de l’entretien des quelques 1.600 kilomètres d’artères parisiennes que de la réfection des trottoirs qu’utilisent pourtant quotidiennement plus de 88% des Parisiens, 56% réalisant leurs trajets à pied et 32% en transports en commun.

Enfin, il faut s’interroger sur l’absence d’une police de la circulation, cas unique pour une grande capitale et que n’assure ni la Mairie de Paris, ni la préfecture de police, alors que les encombrements n’ont jamais été aussi graves et que les Jeux Olympiques et Paralympiques approchent.

Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche

Enfants à la rue scolarisés dans le 15e : la mobilisation continue

Depuis plusieurs mois, dix familles dont les enfants sont scolarisés dans le 15e arrondissement (écoles Félix Faure, Jongkind, Varet, Frères-Voisin, Rouelle, Sextius Michel et Saint-Charles) dorment à la rue. Cette situation est intolérable.

L’ouverture d’hébergements d’urgence n’est pas de la compétence de la Ville de Paris, mais celle de l’État. La Préfecture d’Île-de-France a été alertée et interpellée en décembre par un collectif d’habitant·es, d’enseignant·es et d’associations du 15e (enseignant·es, APE, associations Mikado, Ensemble Aux Frères Voisin, Lire et Faire Lire). Nous avons lancé un appel à un rassemblement pour soutenir ces enfants et leurs familles devant la Préfecture d’Île- de-France ce 25 janvier afin de mettre l’État face à ses responsabilités. Le succès de cette large mobilisation, qui a réuni des associations de quartier, des collectifs et plus d’une centaine d’habitant·es du 15e, a contraint la Préfecture à recevoir une délégation. De son côté, la Ville de Paris s’engage pleinement auprès des personnes sans-abri pour pallier l’insuffisance de l’État en la matière. En novembre 2023, grâce à la mobilisation de plusieurs maires d’arrondissement et de la Maire de Paris, la Préfecture d’Île-de-France et la Région ont autorisé l’ouverture des lycées Valadon (18e) et Charles-de-Gaulle (20e) inoccupés pour héberger temporairement des enfants et leurs familles. Dans le 15e arrondissement, il est urgent que la Préfecture héberge ces enfants, en ouvrant par exemple le lycée Brassaï, fermé depuis 2023, ou tout autre bâtiment. Vous pouvez compter sur vos élu·es de gauche du 15e pour porter ce combat aux côtés des acteurs de la société civile, dont nous saluons l’engagement, pour que ces enfants aient un toit. Nous demandons à l’État d’agir et nous appelons le Maire du 15e arrondissement à vraiment se mobiliser en ce sens, comme le font d’autres maires d’arrondissement.

Aucune personne ne doit être laissée sans situation d’hébergement et encore moins des femmes et des enfants.

Groupe Écologiste du 15e

Victoire ! Les Quartiers Périchaux et Falguère classés QPV !

Le Groupe des Écologistes du 15e se réjouissent qu’enfin, à Paris, le 15e arrondissement se voit nouvellement doté de deux quartiers classés prioritaires au titre de la politique de la ville (QPV), les quartiers Falguière et Périchaux à porte Brancion !

Le nouveau périmètre des quartiers parisiens prioritaires dans le cadre de la politique de la ville a été récemment dévoilé et c’est au terme d’une négociation serrée avec l’État, que la Mairie de Paris et les adjointes à la Maire écologistes successives à la Politique de la Ville (Anne- Claire Boux et Melody Tonolli) ont obtenu l’insertion de ces deux quartiers du 15e dans géographie prioritaire des quartiers politique de la ville. Les écologistes du 15e le demandaient de très longue date.

Même si elle aurait pu aller plus loin sur d’autres territoires, cette nouvelle géographie prioritaire des quartiers politique de la ville va permettre d’agir sur des territoires du 15e particulièrement sujets aux inégalités sociales, qui ont subi de plein fouet la crise sanitaire et qui subissent actuellement la hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie et sont les premiers exposés aux effets du dérèglement climatique.

C’est une belle victoire mais la bataille reste à mener pour d’autres territoires du 15e,
tels que les Frères Voisin. Il conviendra également d’obtenir de l’État l’enveloppe financière nécessaire pour porter et financer des projets sur les nouveaux QPV !

Les écologistes du 15e restent pleinement mobilisé.e.s !

Aminata Niakate - [aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]nzvangn.avnxngr@cnevf.se[aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]
Thibaut Bragé - thibaut.bragé@paris.fr[thibaut.brag%c3%a9 puis paris.fr après le signe @]
Arthur Wolff - [arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]neguhe.jbyss@cnevf.se[arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]


Elu.e.s écologistes de Paris 15e

Groupe Indépendants et Progressistes

Deux nouveaux quartiers prioritaires dans le 15e grâce à l’action de l’état et de vos élus

Dans notre 15 arrondissement, riche en potentiels et en talents, certains quartiers ont trop longtemps été délaissés.

Pour cela, en début d’année 2024, nous avons obtenu auprès du gouvernement la création de deux nouveaux quartiers prioritaires de la Ville (QPV) à Falguière et Porte Brancion-Périchaux, où il est urgent de mobiliser davantage de moyens pour assurer la sécurité, soutenir l’activité économique, renforcer les services publics et notamment investir pour l’école.

Ce classement s’agit d’une étape importante pour renforcer les moyens dans ces quartiers afin de lutter contre leur décrochage grâce aux financements supplémentaires spécifiques de l’État. En 2022 et 2023, 11 millions d’€ ont permis de financer 900 actions dans les QPV de Paris. Ces crédits ont notamment servi à financer les appels à projets « Ville Vie Vacances » et « Quartiers d’Été », mis en œuvre par les associations de quartier.

Nous espérons que les nouvelles actions entreprises permettront d’accroître l’égalité des chances et de rétablir plus de sérénité et de tranquillité aux habitants de ces deux quartiers qui nous sont si chers.

Catherine Ibled - [catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]pngurevar.voyrq@cnevf.se[catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]
David Amiel - [david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]qnivq.nzvry2@cnevf.se[david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]
Fanta Berete - [fanta.berete puis paris.fr après le signe @]snagn.orergr@cnevf.se[fanta.berete puis paris.fr après le signe @]

Groupe Changer Paris
Un « plan mobilité » peu satisfaisant

Alors que la loi fait obligation à la Ville de Paris, comme à toutes les communes de France, d’élaborer un « Plan Local de Mobilité » (PLM), le moins que l’on puisse dire est que ce document, soumis à l’approbation des Conseillers de Paris, ne fait pas l’unanimité.

D’abord parce qu’il arrive bien tard et illustre la désorganisation qui règne au sein de l’exécutif parisien. Alors que la logique et le bon sens auraient voulu que la Ville trace dans un premier temps les contours d’une stratégie de moyen et long termes pour les mobilités parisiennes (son PLM), en cohérence avec le Plan des Déplacements Urbains d’Ile-de-France, et qu’elle la décline ensuite en autant de plans d’exécution que nécessaire, elle a décidé de faire le contraire en initiant, au fil des années, des plans sans cohérence, doublés d’annonces médiatisées tous azimuts (plan vélo, plan climat, plan local d’urbanisme, transformation du boulevard périphérique, Zone à Trafic Limité au cœur de Paris, plan-piéton, etc) avant d’être obligée, in fine, de les synthétiser bien tardivement en un PLM bancal.

Une démarche qui a d’ailleurs soulevé l’intérêt de la Chambre Régionale des Comptes qui pointe du doigt l’absence quasi systématique d’études d’impact dans les projets municipaux, mais aussi de nombreux dysfonctionnements et incohérences dans les 18 fiches-actions présentées par l’exécutif parisien, une sorte d’inventaire à la Prévert allant de l’« intégration de la question du genre dans tous les aménagements de l’espace public » à la « transformation du boulevard périphérique » en passant par « un nouveau réseau de transports collectifs efficaces et décarbonnés (sur lequel la Ville n’a aucun pouvoir !).

Surtout, la Chambre Régionale des Comptes fustige le parti-pris de la Ville de consacrer des moyens financiers colossaux à des solutions de mobilité encore marginales, tel l’aménagement de « rues aux écoles ».

Cette politique budgétaire se fait au détriment tant de l’entretien des quelques 1.600 kilomètres d’artères parisiennes que de la réfection des trottoirs qu’utilisent pourtant quotidiennement plus de 88% des Parisiens, 56% réalisant leurs trajets à pied et 32% en transports en commun.

Enfin, il faut s’interroger sur l’absence d’une police de la circulation, cas unique pour une grande capitale et que n’assure ni la Mairie de Paris, ni la préfecture de police, alors que les encombrements n’ont jamais été aussi graves et que les Jeux Olympiques et Paralympiques approchent.

Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche

Enfants à la rue scolarisés dans le 15e : la mobilisation continue

Depuis plusieurs mois, dix familles dont les enfants sont scolarisés dans le 15e arrondissement (écoles Félix Faure, Jongkind, Varet, Frères-Voisin, Rouelle, Sextius Michel et Saint-Charles) dorment à la rue. Cette situation est intolérable.

L’ouverture d’hébergements d’urgence n’est pas de la compétence de la Ville de Paris, mais celle de l’État. La Préfecture d’Île-de-France a été alertée et interpellée en décembre par un collectif d’habitant·es, d’enseignant·es et d’associations du 15e (enseignant·es, APE, associations Mikado, Ensemble Aux Frères Voisin, Lire et Faire Lire). Nous avons lancé un appel à un rassemblement pour soutenir ces enfants et leurs familles devant la Préfecture d’Île- de-France ce 25 janvier afin de mettre l’État face à ses responsabilités. Le succès de cette large mobilisation, qui a réuni des associations de quartier, des collectifs et plus d’une centaine d’habitant·es du 15e, a contraint la Préfecture à recevoir une délégation. De son côté, la Ville de Paris s’engage pleinement auprès des personnes sans-abri pour pallier l’insuffisance de l’État en la matière. En novembre 2023, grâce à la mobilisation de plusieurs maires d’arrondissement et de la Maire de Paris, la Préfecture d’Île-de-France et la Région ont autorisé l’ouverture des lycées Valadon (18e) et Charles-de-Gaulle (20e) inoccupés pour héberger temporairement des enfants et leurs familles. Dans le 15e arrondissement, il est urgent que la Préfecture héberge ces enfants, en ouvrant par exemple le lycée Brassaï, fermé depuis 2023, ou tout autre bâtiment. Vous pouvez compter sur vos élu·es de gauche du 15e pour porter ce combat aux côtés des acteurs de la société civile, dont nous saluons l’engagement, pour que ces enfants aient un toit. Nous demandons à l’État d’agir et nous appelons le Maire du 15e arrondissement à vraiment se mobiliser en ce sens, comme le font d’autres maires d’arrondissement.

Aucune personne ne doit être laissée sans situation d’hébergement et encore moins des femmes et des enfants.

Groupe Écologiste du 15e

Victoire ! Les Quartiers Périchaux et Falguère classés QPV !

Le Groupe des Écologistes du 15e se réjouissent qu’enfin, à Paris, le 15e arrondissement se voit nouvellement doté de deux quartiers classés prioritaires au titre de la politique de la ville (QPV), les quartiers Falguière et Périchaux à porte Brancion !

Le nouveau périmètre des quartiers parisiens prioritaires dans le cadre de la politique de la ville a été récemment dévoilé et c’est au terme d’une négociation serrée avec l’État, que la Mairie de Paris et les adjointes à la Maire écologistes successives à la Politique de la Ville (Anne- Claire Boux et Melody Tonolli) ont obtenu l’insertion de ces deux quartiers du 15e dans géographie prioritaire des quartiers politique de la ville. Les écologistes du 15e le demandaient de très longue date.

Même si elle aurait pu aller plus loin sur d’autres territoires, cette nouvelle géographie prioritaire des quartiers politique de la ville va permettre d’agir sur des territoires du 15e particulièrement sujets aux inégalités sociales, qui ont subi de plein fouet la crise sanitaire et qui subissent actuellement la hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie et sont les premiers exposés aux effets du dérèglement climatique.

C’est une belle victoire mais la bataille reste à mener pour d’autres territoires du 15e,
tels que les Frères Voisin. Il conviendra également d’obtenir de l’État l’enveloppe financière nécessaire pour porter et financer des projets sur les nouveaux QPV !

Les écologistes du 15e restent pleinement mobilisé.e.s !

Aminata Niakate - [aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]nzvangn.avnxngr@cnevf.se[aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]
Thibaut Bragé - thibaut.bragé@paris.fr[thibaut.brag%c3%a9 puis paris.fr après le signe @]
Arthur Wolff - [arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]neguhe.jbyss@cnevf.se[arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]

Elu.e.s écologistes de Paris 15e


Groupe Indépendants et Progressistes



Catherine Ibled - [catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]pngurevar.voyrq@cnevf.se[catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]
David Amiel - [david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]qnivq.nzvry2@cnevf.se[david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]
Fanta Berete - [fanta.berete puis paris.fr après le signe @]snagn.orergr@cnevf.se[fanta.berete puis paris.fr après le signe @]

Groupe Changer Paris

En 2026, à la fin du second mandat d’Anne Hidalgo, la Ville de Paris se trouvera dans une situation financière inédite, profondément marquée par des années de gabegie et d’inconséquence budgétaire, engagée dans une course éperdue pour capter des recettes destinées à financer les dérives doctrinales de ses alliés verts et communistes et à s’assurer une majorité politique au Conseil de Paris.

Entre 2014 et 2023, la pression fiscale a augmenté de 43%. De la hausse de 62% de la taxe foncière (52% de hausse du taux par la Ville et 7% au titre des bases locatives par l’État) à l’explosion de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, en passant par l’augmentation de la taxe de séjour, celle des droits de mutation ou encore l’augmentation de 442% des recettes tirées du stationnement payant (63 millions en 2013 et 342 millions en 2022) et l’augmentation générale de tous les tarifs municipaux, tout est bon pour pressurer les Parisiens afin de dépenser à tout va !

Cette explosion fiscale pourrait financer une politique d’investissement visant à préparer la capitale aux enjeux de l’avenir et à améliorer le cadre de vie de ses habitants. Il n’en est malheureusement rien, car il s’agit avant tout de dépenses de fonctionnement telles que le recrutement de 10.000 fonctionnaires en 20 ans, sans que le service rendu aux Parisiens n’ait été amélioré, ou de l’acquisition d’emprises foncières pour plus d’un milliard d’euros, le plus souvent afin de préempter des immeubles et sans créer de nouvelles capacités de logement !

A cette situation préoccupante s’ajoute une hypothèque sur le futur à cause d’une dette augmentée d’1 milliard en 2000 à plus de 8 milliards et dont le remboursement s’élève chaque année à près de 500 millions, beaucoup plus que ce que la Ville consacre à l’éducation, à la santé ou à la propreté des rues !

Et, encore pire, depuis 2014, la Ville s’est appauvrie en vendant une partie de son patrimoine, souvent dans des conditions hasardeuses, pour plus 1,3 milliard d’euros !

Plus que de préparer l’avenir, l’équipe municipale se contente de maximiser ses recettes pour mieux les dilapider.

Il faudra beaucoup de courage et de détermination en 2026 pour redresser le gouvernail d’un navire en perdition !

Les élus du groupe Changer Paris

Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche

Taxis volants à Paris : NON à de nouvelles nuisances sonores aux Frères-Voisin et à une aberration environnementale

Un projet d’expérimentation de taxis volants à Paris pendant les JO, porté par Aéroports de Paris soulève notre inquiétude au regard de son impact environnemental et sonore. Notre arrondissement pourrait être traversé par deux liaisons aériennes, qui rejoindraient l’héliport de Paris‐Issy !

L’Autorité environnementale a d’ailleurs remis un avis défavorable sur ce projet, considérant l’incomplétude de l’étude d’impact environnemental, la consommation énergétique des aéronefs, leur incidence sonore, leur sûreté non démontrée, leur pollution visuelle et leur concurrence potentielle avec le transport sanitaire et de secours aérien. Quelle folie !

Sujet de santé publique, le bruit est une préoccupation majeure des Parisiennes et Parisiens. La circulation de taxis volants dans le 15e engendrerait une pollution sonore insupportable, particulièrement aux alentours de l’héliport de Paris-Issy et des Frères Voisin. Nous nous opposons fermement à ces nuisances qui viendraient saper l’amélioration du cadre de vie portée par Anne Hidalgo dans ce quartier !

La Maire de Paris a effectivement obtenu de l’État la réduction du trafic aérien de l’héliport, et que la moitié de l’emprise de l’héliport soit transformée en espaces verts, venant étendre le parc Suzanne Lenglen et doté d’équipements sportifs.

Si un permis de construire en lien avec ce projet était déposé dans l’arrondissement, nous demandons que la Mairie du 15e lance une concertation pour donner la parole aux habitantes et habitants dont la qualité de vie sera considérablement dégradée !

Porté par ADP et en partie financé par la Région Île‐de‐France, ce projet absurde défend une mobilité individuelle et extrêmement énergivore.

Pour faire gagner quelques minutes à quelques nantis pressés, méprisants l’urgence climatique, on détruirait l’environnement sonore et on pourrirait la vie de milliers d’habitantes et d’habitants ?

Groupe Écologiste du 15e

NON au projet de taxis volants à Paris 15e !

Dans le cadre d’un projet d’expérimentation de vols d’aéronefs électriques sur le territoire parisien et régional, le Groupe Aéroport de Paris envisage l’aménagement pendant les jeux olympiques d’une plateforme expérimentale de décollage et d’atterrissage de taxis volants, dite « Vertiport », sur la Seine à Paris. L’utilisation des routes aériennes existantes par les aéronefs se ferait le long de la Seine puis le long du boulevard périphérique parisien pour rejoindre l’héliport du 15e.

Les écologistes du 15e ont voté contre ce projet aussi absurde que climaticide, projet totalement à contre-courant des enjeux écologiques et des enjeux de mobilités contemporains.

L’avis de l’autorité environnementale est sans appel : non seulement l’étude d’impact est incomplète dans son analyse mais de nombreux éléments sont mal évalués : comme les nuisances sonores potentiellement importantes alors que c’est un sujet majeur de santé publique, l’impact sur les activités attentes du port, l’emprise sur le fleuve qui questionne jusqu’à la viabilité du projet, l’impact sur la biodiversité, les bilans énergétiques et carbones également sous-estimés, tout comme les enjeux de sécurité.

Nous refusons la surexposition des riverains de l’héliport déjà très impactés et affectés par les nuisances sonores et atmosphériques de l’activité actuelle de l’héliport.

Ce projet qui rendra la vie impossible aux riverains de l’héliport et à l’ensemble des parisiennes et des parisiens ne doit exister ni à Paris 15e ni ailleurs dans Paris.

Aminata Niakate - [aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]nzvangn.avnxngr@cnevf.se[aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]
Thibaut Bragé - thibaut.bragé@paris.fr[thibaut.brag%c3%a9 puis paris.fr après le signe @]
Arthur Wolff - [arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]neguhe.jbyss@cnevf.se[arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]

Elu.e.s écologistes de Paris 15e

Groupe Indépendants et Progressistes

Le harcèlement scolaire a toujours existé, mais les réseaux sociaux, la violence de la société, aggravent aujourd’hui le phénomène.

Depuis quelques temps la parole se libère et c’est tant mieux ! Afin d’enrayer ce phénomène, qui laisse des séquelles durables et peut conduire certains de nos enfants jusqu’au suicide, le Gouvernement a lancé une mobilisation générale.

Le harcèlement scolaire est l’affaire de tous : parents, communautés enseignantes et éducatives, élèves seront responsabilisés, avec des formations ou un accompagnement spécifique. Pour la première fois ce mois de novembre, partout en France, dans nos écoles, nos collèges et nos lycées, tous les élèves ont répondu à une grande enquête sur le sujet pour témoigner sur leur situation, ce qui permettra savoir avec précision où nous en sommes au plan individuel comme au niveau national, et donc d’ajuster les mesures des plans de prévention à la détection de situation de harcèlement.

Une campagne importante est réalisée dans les médias et sur l’ensemble des plateformes de réseaux sociaux afin de promouvoir le 3018, où des interlocuteurs formés recueillent la parole afin d’informer et guider. Ce service est également disponible en accès direct depuis les comptes réseaux sociaux des jeunes afin qu’ils soient en mesure de faire des signalements instantanés. L’objectif est de garantir une prise en charge de 100% des situations signalées.

La peur doit changer de camp en durcissant les sanctions envers les harceleurs et en prenant en charge les élèves qui subissent le harcèlement.

Cette cause n’est pas politique : elle concerne tous nos enfants. Parlons-en autour de nous, pour qu’aucun enfant de notre 15e arrondissement ne se sente seul.

Catherine Ibled - [catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]pngurevar.voyrq@cnevf.se[catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]
David Amiel - [david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]qnivq.nzvry2@cnevf.se[david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]
Fanta Berete - [fanta.berete puis paris.fr après le signe @]snagn.orergr@cnevf.se[fanta.berete puis paris.fr après le signe @]
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Groupe Changer Paris

Paris, l’exode des familles s’accélère

A l’heure de la rentrée scolaire, un constat s’impose : Paris se vide peu à peu, mais inexorablement, de ses habitants qui partent s’installer en première voire en seconde couronne, pour ceux qui ne quittent pas définitivement l’agglomération parisienne pour aller vivre en province.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en dix ans, la capitale a perdu 123.000 habitants et, entre 2020 et 2023, 238 classes ont fermé, du jamais vu, alors que, dans le même temps, la moindre parcelle disponible est densifiée par des constructions, à rebours de ce que préconise le Plan Local d’Urbanisme Bioclimatique, censé favoriser végétalisation et dédensification !

Quel paradoxe ! Pourquoi un tel exode intérieur ? Malgré une hausse spectaculaire des tarifs et des impôts locaux (record de hausse pour la taxe foncière avec + 52%), la qualité des services rendus aux Parisiens a décliné et le niveau des équipements publics reste toujours insuffisant, l’entretien de la voirie et le service de la propreté se dégradent, les équipements sportifs et culturels sont en nombre insuffisant, comme les espaces verts et l’entretien des établissements scolaires qui laissent à désirer. Paris n’a jamais été aussi sale, aussi embouteillée, aussi peu sûre et aussi peu attractive !

Exode également parce que Paris, ville familiale par excellence dans les années 80 et 90, est de moins en moins accueillante pour les familles en raison d’abord de l’absence d’une politique familiale digne de ce nom comme en atteste un indice de écondité inférieur à Paris : 1,4 enfant par femme contre 1,8 au niveau national !

Ensuite, la politique du logement social ne permet pas aux familles des classes moyennes de rester dans la capitale où, de surcroit, le coût de la vie est beaucoup plus élevé.

Quant à l’accueil des tout-petits, absolument essentiel, plus de 800 places sont gelées dans le 15e faute de personnel suffisant.

Quant à la ville du quart d’heure, censée faciliter la vie des Parisiens, elle n’est qu’illusion. Voilà le bilan de la politique anti-familiale menée par la Mairie de Paris.

Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche

Le parc Suzanne Lenglen gagne 3,5 hectares de nature supplémentaires !

Depuis de nombreuses années, Anne Hidalgo et les élu.e.s de gauche du 15e demandent à l’Etat la suppression de l’héliport et à minima la réduction très significative de son emprise et du nombre de vols. L’État s’est dit enfin prêt à consentir, dans un premier temps, à une réduction de 3,5 hectares sur les 7 hectares actuels en concentrant son activité essentiellement sur les missions régaliennes.

Même si nous allons continuer de demander la suppression totale de cet héliport, ces 3,5 hectares libérés vont permettre la mise en oeuvre à partir d’avril 2025 d’un projet ambitieux visant ainsi à étendre le parc Suzanne Lenglen vers Paris en densifiant les végétaux et en renforçant les écosystèmes, et à le désenclaver afin d’offrir aux Parisien.ne.s, aux sportif.ive.s et aux flâneur.euse.s un renouveau de ce lieu sportif et d’agrément.

Pour l’aménagement futur du parc, une large concertation a été engagée. Les habitant.e.s de la cité des Frères Voisin ont été pleinement associé.e.s, tout comme les usager.ère.s du parc.

Elle a permis d’enrichir le programme des évolutions prévues : nouveaux équipements sportifs intégrés dans les espaces végétalisés, meilleur aménagement et sécurisation du parc pour intégrer pleinement la question du genre, création d’accès nouveaux au parc à des points stratégiques, notamment d’un parvis côté Paris, développement d’activités de plein air, création d’un nouveau terrain de grand jeu pouvant offrir des créneaux pour différents sports…

Avec la prochaine réhabilitation plan climat de la cité des Frères Voisin et le réaménagement du site de l’Aquaboulevard en un quartier vivant et animé, alliant de nombreux usages: parc aquatique, espaces sportifs, logements, commerces et restaurants (dont Décathlon conservé), crèche, bureaux, pépinière d’entreprise, cinéma, parking, etc) ; c’est l’ensemble de ce secteur qui va trouver une amélioration et une bouffée d’oxygène.

Groupe Écologiste du 15e

Pour l’ouverture d’un caniparc dans le 15e

Alors que la Ville de Paris compte environ 100 000 chiens, il n’existe aucun caniparc dans le 15e arrondissement de Paris. Seuls quelques rares parcs autorisent la présence des chiens, à condition qu’ils soient tenus en laisse.

Or les animaux sont des êtres sensibles, dotés d’une capacité à ressentir les émotions, la douleur, le bien-être et à percevoir de façon subjective leur environnement.

Si le square Margueritte Boucicaut, qui autorisait la présence de chiens tenus en laisse, a été interdit aux chiens il y a environ 1 an, notamment en raison de conflits d’usage et de quelques incivilités, la présence des chiens dans certains parcs peut être encadrée notamment en responsabilisant les personnes qui ont la garde de chiens et en prévoyant des horaires aménagés pour permettre l’accès des parcs et jardins au plus grand nombre.

Dans la lignée de l’engagement de la Ville de Paris à promouvoir le respect et le bien-être des animaux, les écologistes de Paris 15e ont fait adopter en Conseil d’arrondissement du 15e , le 19 juin dernier, un vœu demandant l’ouverture d’un caniparc dans le 15e ainsi que l’ouverture de plusieurs parcs aux canins, le cas échéant, selon des horaires et/ou des modalités aménagés. L’adjoint en charge de la condition animale s’est engagé à faire des propositions très concrètes en ce sens.

Les écologistes resteront vigilants à faire de Paris 15e un arrondissement accueillant pour les animaux avec un partage de l’espace public respectueux de l’environnement, du cadre de vie et du bien-être des animaux.

Aminata Niakate - [aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]nzvangn.avnxngr@cnevf.se[aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]
Thibaut Bragé - thibaut.bragé@paris.fr[thibaut.brag%c3%a9 puis paris.fr après le signe @]
Arthur Wolff - [arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]neguhe.jbyss@cnevf.se[arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]

Elu.e.s écologistes de Paris 15e

Groupe Indépendants et Progressistes

À quand une véritable police municipale à Paris ?

Commerçants et habitants ont été victimes, au mois de juillet, de violences urbaines insupportables, que seule l’action déterminée de notre police et de notre justice ont permis d’arrêter. Nous adressons à nouveau à tous ceux qui ont été l’objet de dégradations et d’agressions notre entier soutien, et, surtout, nous voulons dire notre détermination s à faire de la sécurité du quotidien une priorité absolue. La présence sur le terrain de forces de police supplémentaires, disponibles et proches de la population, est essentielle. Ces forces doivent être nationales : en 2022, les députés de la majorité présidentielle ont voté une loi qui permettra au gouvernement d’assurer la présence de 1000 policiers nationaux supplémentaires à Paris. Ces forces doivent aussi être municipales. En 2020, la majorité présidentielle a voté une loi permettant la création d’une police municipale à Paris. Malheureusement, deux ans plus tard, la Ville de Paris ne s’est pas saisie pleinement de cette possibilité : pas d’augmentation majeure du budget en matière de sécurité, des problèmes importants de recrutement en raison du manque d’attractivité des postes, une ambition revue à la baisse en matière d’effectifs. La police municipale dont nous avons tant besoin se fait encore attendre, et la Maire de Paris, comme l’ensemble de son exécutif, ne semble pas s’en préoccuper alors que Paris s’apprête à recevoir les Jeux Olympiques et Paralympiques. Nous demandons à nouveau que la Ville de Paris soit réellement en capacité d’assumer ses responsabilités en dotant la police municipale de moyens et d’effectifs à la hauteur de ses missions et des besoins des habitants.

Catherine Ibled - [catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]pngurevar.voyrq@cnevf.se[catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]
David Amiel - [david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]qnivq.nzvry2@cnevf.se[david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]
Fanta Berete - [fanta.berete puis paris.fr après le signe @]snagn.orergr@cnevf.se[fanta.berete puis paris.fr après le signe @]
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Groupe Changer Paris

Cette édition de Paris 15 de bilan de mi-mandat nous donne aussi l’occasion de jeter un regard sur le bilan de l’exécutif parisien, largement négatif.

C’est patent pour le PLU Bioclimatique adopté en juin par le Conseil de Paris. Censé promouvoir une ville dé-densifiée, plus verte et socialement accessible, il accentuera au contraire la bétonisation de la capitale, avec une surenchère de projets pharaoniques dans le prolongement de celui de la tour Triangle, contre-sens écologique, avec la densification des dents creuses et les surélévations, la réservation de la moindre parcelle pour y édifier des bâtiments sociaux (une centaine dans le 15e ) ou la préemption de dizaines d’immeubles à des coûts exorbitants, amenant la ville à creuser son endettement et à augmenter la taxe foncière et tous les tarifs municipaux pour dépenser encore plus.

Paris est, en effet, désormais en quasi faillite financière avec une dette de 8 milliards d’euros, contre 1 milliard en 2001. Une situation due en bonne partie au recrutement de 10.000 fonctionnaires depuis 2001 sans que le service public se soit amélioré, à l’explosion des subventions (130 millions en 2001, 300 aujourd’hui), et à une politique de préemption totalement déraisonnable.

Cette gabegie n’a pas empêché 10.000 Parisiens de quitter la capitale chaque année, confrontés à la dégradation des conditions de vie qui leur sont imposées (manque de crèches, de logements, d’équipements sportifs, etc), à l’enlaidissement de leur ville, à l’état d’entretien consternant de l’espace public et à la malpropreté des rues, si bien décrit par le site « saccage paris », aux embouteillages permanents et à la multiplication invraisemblable de travaux désordonnés impactant la vie quotidienne.

L’insécurité croissante et les violences urbaines répétées, malgré la création bienvenue d’une police municipale, hélas non armée, achèvent de désespérer nos concitoyens qui n’aspirent qu’à retrouver une ville plus propre, mieux sécurisée, davantage végétalisée, moins dense et moins dépensière, que seule une alternance en 2026 pourra leur apporter.

Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche

Lors de l’élection municipale de 2020, vous nous avez fait confiance pour mener, à Paris, des actions en faveur de l’ensemble des parisiennes et des parisiens en particulier les plus précaires, pour végétaliser la ville et faire de Paris une ville toujours plus attrayante.

Afin de construire cette ville adaptée à chacune et chacun et répondre à l’enjeu de l’urgence climatique tout en le conciliant la mixité sociale et la lutte contre les inégalités, Anne Hidalgo a souhaité, dès son élection, modifier le Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Après une large consultation qui a mobilisée les citoyens, les acteurs associatifs et les professionnels, ce document, qui fixe les règles de l’urbanisme dans une ville, a été adopté en Conseil de Paris et rentre actuellement dans sa phase d’enquête publique.

Ce document pose plusieurs principes essentiels : ▸ la fin de la démolition et du béton au profit de la réhabilitation et de la rénovation, plus écologiques, ▸ l’accélération de la rénovation thermique et la végétalisation des copropriétés ▸ la protection complète de tous les espaces verts protégés, des arbres remarquables, et de la pleine terre, ▸ la préservation du paysage faubourien, ▸ une production de logements sociaux soutenue et un rééquilibrage engagé, ▸ un objectif de réduction du parc immobilier tertiaire, ▸ la protection des commerces de proximité et des commerces culturels.

Adopté en juin au Conseil de Paris, ce nouveau PLU Bioclimatique va permettre de concilier mixité sociale, lutte contre les inégalités, réponse à l’urgence climatique et amélioration du cadre de vie.

Paris et le 15e poursuivent leur transformation : rénovation du quartier de la Porte Brancion, création de nouvelles pistes cyclables, transformation de l’héliport, ouverture d’un centre social à Bargue Falguière, d’un terrain de padel à Castagnary, végétalisation… Retrouvez toutes nos réalisations et nos projets sur Paris.fr rubrique « paris-se-transforme ».

Groupe Écologiste du 15e

Mi-mandat : quelques victoires écologistes à Paris 15e

Depuis 3 ans, les écologistes ont été au cœur du travail sur le prochain PLU bioclimatique façonné pour adapter Paris aux vagues de chaleur de 50° et en faire une ville respirable, solidaire et inclusive. Fini les tours de plus de 37 mètres, les nouvelles constructions en béton, les dark kitchen et les dark stores… Nous aurons en lieu et place des arbres et des ilots de fraîcheur préservés, 300 nouveaux hectares d’espaces verts d’ici 2040 et plus de logements sociaux… Dans le 15e , nous avons également pesé pour préserver les espaces verts du Champ de Mars, en limitant drastiquement l’évènementiel, ainsi que ceux de l’avenue de Breteuil en obtenant que l’installation du Mur pour la paix soit programmée sur une zone plus minérale.

Nous avons poussé le projet de désenclavement du quartier des Frères Voisin avec la réhabilitation du site Aquaboulevard, les emplois créées pour les jeunes en réinsertion et nous continuions de réclamer sans relâche la rénovation énergétique des bâtiments et la suppression des vols commerciaux de l’Héliport dont nous avons obtenu de l’État la restitution de 3,5 ha d’espaces verts.

Nous avons soutenu et obtenu l’ouverture de la première ressourcerie du 15e , rue Castagnary. Nous avons fait obstacle au projet d’extension de la centrale à béton Lafarge sur les quais de Seine ainsi qu’au projet d’aquaponie sur le site des réservoirs de Grenelle. Nous avons porté et obtenu la collecte des déchets alimentaires sur tous les marchés de l’arrondissement.

Le vélo et les rues aux écoles ont plus de place dans le 15e . Le travail des écologistes continue pour un Paris 15e plus vert et solidaire !

Aminata Niakate - [aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]nzvangn.avnxngr@cnevf.se[aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]
Arthur Wolff - [arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]neguhe.jbyss@cnevf.se[arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]

Elu.e.s écologistes de Paris 15e

Groupe Indépendants et Progressistes

Arbres et végétalisation de Paris : stop aux paroles, place aux actes

Paris est une ville très minérale et reste parmi l’une des grandes villes les moins « vertes » du monde. Pourtant, la végétation urbaine, particulièrement les arbres anciens, joue un rôle de régulateur environnemental. Afin de préparer notre capitale aux conséquences du réchauffement climatique, il est donc nécessaire de multiplier rapidement les plantations d’arbres.

Sur ce point Paris a indéniablement pris du retard.

Entre 2014 et 2020, et malgré des engagements qui se voulaient ambitieux, l’exécutif municipal d’Anne Hidalgo n’a planté que 20 000 arbres et les chiffres des abattages réalisés n’ont pas été rendus publics.

Pour se couvrir d’un premier bilan extrêmement négatif, la Maire de Paris a promis dans le cadre de sa campagne de 2020 la plantation de 170 000 arbres à Paris sur la mandature 2020-2026. Là encore, cette annonce n’a pas été suivi d’effet. Selon les derniers chiffres publiés, 38 550 arbres ont été plantés en deux ans. Ce ne sera malheureusement pas suffisant pour espérer atteindre l’objectif de 170 000 arbres d’ici à 2026.

Plus inquiétants, les budgets alloués à la plantation d’arbres, à la végétalisation et à l’entretien des arbres et des bois sont cette année en baisses de plus 3,3 millions d’€.

À Paris, la Ville doit se doter en urgence d’une réelle stratégie de végétalisation en prenant des engagements planifiés dans le temps et encadrés budgétairement. Il est plus que temps de passer des annonces aux actions concrètes.

Catherine Ibled - [catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]pngurevar.voyrq@cnevf.se[catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]
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Groupe Changer Paris

La Ville de Paris organise jusqu’au 28 mai une consultation non pas sur le principe, déjà acté par l’exécutif parisien, mais sur les modalités de mise en œuvre d’une voie du boulevard périphérique réservée au covoiturage, aux transports collectifs et aux taxis, pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de l’an prochain, qui sera ensuite pérennisée.

Ni la Région Ile-de-France, qui a organisé en 2021 une consultation des usagers du périphérique d’où il ressortait que 90% étaient opposés à la fermeture d’une voie, ni les élus locaux, ni les habitants des petite et grande couronnes n’ont été associés à cette décision, alors même que le périphérique est emprunté chaque jour par plus d’un million de véhicules dont 22 % sont immatriculés à Paris, 48% en petite couronne et 30% en grande couronne…

Les conséquences d’une telle décision, brutale et non concertée, seront importantes : la congestion inévitable du périphérique et des six autoroutes qui y mènent aura pour conséquence l’augmentation de la pollution de l’air et des nuisances sonores que devront supporter les 200.000 Parisiens vivant en bordure du périphérique, ainsi que les dizaines de milliers de Franciliens bordant et le périphérique et les autoroutes franciliennes.

Les difficultés pèseront également sur les échanges économiques, non seulement parisiens mais également franciliens.

Les élus « Changer Paris » ont pourtant porté de multiples propositions en 2019 dans le cadre d’une Mission d’Information et d’Evaluation dédiée : études d’impact, concertation avec toutes les parties prenantes, expérimentation du dispositif pendant six mois, interdiction des poids lourds en transit, lancement d’études sur la couverture des tronçons du périphérique en tranchée, installation d’écrans acoustiques, etc.

Faute d’avoir été écoutés, nous demandons que le projet soit reporté à 2030, date d’ouverture de la ligne 15 du Grand Paris Expressn et que la concertation s’engage avec les communes, la région, la Métropole du Grand Paris et l’Etat, mais aussi l’autorité organisatrice des transports, seule à même de proposer une offre structurée de covoiturage et un renforcement de l’offre de bus pouvant compenser les difficultés d’accès au cœur de l’Ile-de-France liées à la fermeture d’une voie de circulation.

Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche

Lors du dernier Conseil de Paris, la première promotion de l’Assemblée citoyenne a eu l’opportunité de présenter ses 18 mois de travaux et de voir ses trois vœux adoptés à l’unanimité. Cette instance de participation, créée en octobre 2021, témoigne une nouvelle fois de la volonté de la Maire de Paris de renforcer notre pacte démocratique et d’associer les Parisiennes et les Parisiens à la construction des politiques publiques. Nous saluons cet outil d’expression citoyenne et le succès de ses travaux. Formés à des compétences citoyennes et au fonctionnement des institutions parisiennes, ces 100 citoyens se sont réunis plus d’une quarantaine de fois pour rencontrer des élus, des représentants de directions opérationnelles de la Ville, des membres d’autres instances participatives et des experts.

Trois vœux ont été formulés à la suite de ces travaux : le premier comportant des recommandations pour faciliter l’accès à la lecture dans le cadre du renouvellement du Plan Paris Lecture, le deuxième visant à simplifier les parcours d’aide à la rénovation énergétique privés et le troisième devant alimenter le futur « Code de la Rue », pour pacifier et fluidifier l’espace public.

L’Assemblée citoyenne est composée de 100 membres tirés au sort, représentatifs de la sociologie parisienne en terme de genre, âge, arrondissement et de niveau de diplôme. Elle fait entendre directement la voix des Parisiennes et des Parisiens et leur permet de participer à la fabrique de notre action municipale.

Nous apportons toutes nos félicitations aux membres de l’Assemblée citoyenne pour leur travail de grande qualité, démontrant encore de l’intérêt d’associer directement les citoyens à la construction des politiques publiques. Nous assurons d’ores et déjà la prochaine promotion de tout notre soutien dans leurs travaux.

Groupe Écologiste du 15e

Les avancées obtenues par le groupe Les Écologistes pour un Plan Local d’Urbanisme de rupture.

Pour adapter Paris au dérèglement climatique, aux vagues de chaleur à 50° degrés et rendre accessible à toutes et tous des logements dignes et abordables, nous avons obtenu :

▸ une hauteur maximale de 37 m pour les tours

▸ plus aucune création de bureaux à l’ouest et au centre de Paris

▸ plus aucune nouvelle construction en béton

▸ une zone de non constructibilité aux abords du périphérique
et zéro immeuble-pont

▸ la protection de la petite ceinture pour une vraie promenade de biodiversité

▸ chaque parcelle au-dessus de 150 m2 devra inclure jusqu’à 65% de pleine terre au sol

▸ objectifs de 40% de terres perméables et 300 nouveaux hectares d’espaces verts d’ici 2040, préservation des cœurs d’îlot

▸ l’interdiction de nouveaux meublés touristiques

▸ l’obligation de 50% de logements sociaux à partir de 500m2 de construction de logements dans les zones très déficitaires

▸ l’interdiction des dark kitchen et dark stores

Dans le 15e, nous avons obtenu :

▸ le reclassement en Espace Boisé Classé du parvis de la Tour Eiffel

▸ la création d’une réserve pour équipement (Culture, ESS, Maison des associations) au 106 rue Brancion

▸ le classement en zone urbaine verte du Parc Suzanne Lenglen (hors terrains de sport).

Groupe Indépendants et Progressistes

Redonnons aux Parisiens le cadre de vie qu’ils méritent !

Collecte des déchets non assurée, saleté des rues, prolifération des rats, organisation erratique des travaux, conditions de circulations anarchiques, manque d’entretien de la voirie, abattage d’arbres, absence d’entretien des espaces verts, incivilités… Tous ces sujets relèvent directement de la compétence et de la responsabilité de la ville de Paris. Malgré un budget général de 10 milliards d’euros, l’augmentation de la taxe foncière et l’explosion de la dette de la Ville, le résultat n’est toujours pas au rendez- vous. Tout cela conduit aujourd’hui à l’expression d’un sentiment largement partagé d’une ville en perte d’attractivité et dont les politiques publiques menées n’atteignent pas les objectifs fixés. Paris est devenue difficile à vivre pour ses habitants qui la quittent désormais massivement. 123 000 Parisiennes et Parisiens sont partis en dix ans.

La dégradation de la qualité de vie est l’un des échecs majeurs de la Maire de Paris. Après bientôt dix ans de mandat, nul n’aurait l’audace de réfuter ce constat. Pourtant, l’exécutif municipal accuse tantôt l’État, tantôt la Région, ou tantôt la préfecture de police comme responsables de ses multiples dérives.

Il est temps pour la Ville d’assumer ses responsabilités et de redonner aux Parisiennes et aux Parisiens le cadre de vie qu’ils méritent. Nous le constatons sur le terrain, il y a une forte attente des habitantes et des habitants à recouvrer la qualité de vie à laquelle ils aspirent.

Il y a urgence à agir mais cela ne sera possible que par un changement radical de méthode.

Catherine Ibled - [catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]pngurevar.voyrq@cnevf.se[catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]
David Amiel - [david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]qnivq.nzvry2@cnevf.se[david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]
Fanta Berete - [fanta.berete puis paris.fr après le signe @]snagn.orergr@cnevf.se[fanta.berete puis paris.fr après le signe @]
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Groupe Changer Paris

Les trottinettes à Paris, une nouvelle démission de la Mairie de Paris !

Après avoir organisé le chaos dans l’espace public parisien, sur la base d’une réflexion inaboutie et d’une doctrine dictée par la frange extrémiste de sa majorité, la Mairie de Paris a décidé une votation en avril sur le maintien des trottinettes en libre-service.

C’est la première fois qu’une telle consultation est organisée, hors de tout cadre légal, et l’on aurait pu imaginer que cet outil de démocratie participative soit utilisé pour un sujet plus structurant que celui des micromobilités décarbonées, tel que le réaménagement de l’axe Tour‐Eiffel/Trocadéro, la construction de la tour Triangle, la révision en cours du Plan Local d’Urbanisme et du Plan Climat, la police municipale ou encore le plan de circulation. La Maire de Paris semble prise de vertige à l’idée de trancher, alors même que, tout en posant la question aux Parisiens, elle leur fait part de sa propre opinion, biaisant ainsi leur choix. Il y a donc fort à parier que le résultat final s’alignera sur le choix de la Maire, Paris allant dans ce cas à rebours de la pratique observée dans les grandes villes du monde, ce qui pose la question de l’intérêt de dépenser de l’argent et de perdre du temps pour un référendum dont le résultat est couru d’avance…

Le problème des 15.000 trottinettes parisiennes opérées par les trois sociétés privées Lime, Dott et Tier n’est pourtant pas nouveau. Après en avoir fait la promotion, dès 2018, vantant ce nouveau moyen de transport non‐polluant et alternatif à la voiture, aux motos et aux transports en commun, puis tenté à partir de 2019 d’en encadrer l’utilisation (verbalisation, redevance pour les opérateurs, création de 2.500 places de stationnement…), la Maire de Paris souhaite désormais le voir interdire, après avoir constaté l’impossibilité de faire respecter les règles de sécurité les plus élémentaires par une part croissante des utilisateurs de ces engins en « free‐floating », causant l’an dernier près de 400 blessés. Mais que n’a-t-on pas imposé dès le début des contraintes à ces opérateurs en encadrant sévèrement leur circulation et leur stationnement et en s’assurant de la sécurité de leurs utilisateurs comme de celle des autres usagers de l’espace public ?

Par principe, nous privilégions la liberté, encadrée par des contraintes (dont l’immatriculation obligatoire, l’impossibilité de circuler à deux et de dépasser une certaine vitesse, l’interdiction de certains rues et places, le port du casque, etc), à l’interdiction, mais la situation actuelle exige désormais la remise à plat complète de la politique de mobilité parisienne et une réflexion sérieuse dans le cadre d’un débat démocratique assumé et non pas d’une votation en trompe‐l’œil destinée à dédouaner la Mairie de Paris d’une décision qu’elle sait désormais inéluctable.

Groupe Indépendants et Progressistes

Pour un service minimum d’accueil dans les écoles parisiennes les jours de grève

Depuis 2008, la loi oblige les communes à mettre en place un service minimum d’accueil (SMA) dans les écoles les jours de grève, dès lors que l’école compte 25 % d’enseignants grévistes. À Paris, cependant, ce service n’est pas garanti dans tous les établissements. Aujourd’hui les parents d’élèves parisiens doivent souvent s’organiser la veille pour le lendemain afin de trouver une solution de garde alternative. Le 7 février dernier par exemple, c’est 60 écoles parisiennes qui étaient fermées en raison de la grève de professeurs.

La Maire de Paris aurait dû mener depuis longtemps des négociations avec les partenaires sociaux afin de signer une convention assurant la continuité du service public. La Maire de Paris dispose également de la possibilité de fixer elle‐même, au travers d’une délibération au Conseil de Paris, le nombre d’agents indispensables afin d’établir une liste de personnes susceptibles d’assurer cet accueil. Cela passe évidemment par des mesures incitatives sur l’attractivité des postes afin de susciter le volontariat des agents.

La Ville doit aussi assurer la mise en place de formations renforcées pour les agents en charge de l’accueil des enfants les jours de grève afin qu’ils puissent bénéficier d’un accueil de qualité. Si Nantes, Bordeaux, Lille ou Marseille y sont arrivés, pourquoi Paris ne parvient toujours pas à appliquer la loi ? Dans un contexte de mouvements sociaux, la Maire de Paris doit être en mesure de garantir aux parents que leur enfant sera toujours accueilli à l’école.

Catherine Ibled - [catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]pngurevar.voyrq@cnevf.se[catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]
David Amiel - [david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]qnivq.nzvry2@cnevf.se[david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]
Fanta Berete - [fanta.berete puis paris.fr après le signe @]snagn.orergr@cnevf.se[fanta.berete puis paris.fr après le signe @]

Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche

Rénovation du PLU et rénovation énergétique des logements

En fin d’année dernière, la concertation pour la construction du nouveau PLU bioclimatique de la Ville de Paris s’est achevée. Cette rénovation a été précédée de plusieurs phases de consultation avec les Parisiennes et les Parisiens. Lors de chaque étape les groupes politiques, ont également été écoutés et leurs propositions ont permis d’aider à l’élaboration d’un document permettant de construire la ville de demain. Ainsi comme l’indiquait Emmanuel Grégoire, le nouveau PLU sera un document plus proche de la réalité des permis de construire délivrés. Grâce à ce document nous pourrons passer d’une méthode de démolition/reconstruction à de nouveaux mécanismes innovants permettant une meilleure constructivité. L’exécutif parisien souhaite créer, dans le cadre du PLU, de nouveaux espaces verts permettant de poursuivre la végétalisation de la Ville. L’objectif de ce document cadre, en fixant les règles de construction et d’urbanisme, est d’être encore plus adapté aux enjeux environnementaux. Il s’inscrit par ailleurs dans le cadre de l’action portée par Anne Hidalgo et la majorité municipale de créer des logements accessibles à toutes et à tous.

Ainsi pour faire face à l’urgence sociale et permettre à chacune et à chacun de vivre à Paris, l’objectif de 40 % de logements publics en 2035 a été annoncé. Afin de l’atteindre, il a été proposé par les élu.e.s de gauche d’établir une règle de mixité fonctionnelle. Cette règle obligerait une part minimale d’habitations pour tous les projets de construction ou restructuration lourde. Ainsi, pour faire de Paris une ville tournée vers l’avenir et luttant contre le réchauffement climatique, le futur PLU bioclimatique aura pour objectif de concilier l’urgence climatique et l’urgence sociale.

Groupe Écologiste du 15e

Après le Lycée, l’école de nouveau mise à mal !

155 postes d’enseignant.es supprimés en maternelle et en élémentaire, 182 postes d’enseignant.es supprimés en collège et en lycée, Fermeture de 7 lycées professionnels dont le lycée Brassaï dans le 15e par décision de la région Ile‐de‐France, Suppression de 16 classes dans le 15e.

Au regard des enjeux majeurs de notre système éducatif, nous ne pouvons pas aborder la prochaine rentrée dans une logique purement comptable. Plutôt que de supprimer des classes, nous devons mieux répartir les élèves pour que chaque école puisse fonctionner avec de petits effectifs qui permettent un suivi plus individuel des élèves, d’intégrer davantage de soutien scolaire, de développer de nombreux projets culturels, sportifs, éco‐citoyens.

Au lieu de réduire drastiquement les dotations des collèges, il faut les maintenir pour encourager les efforts des équipes pédagogiques dans le soutien aux élèves en difficulté.

Soyez assuré.es de la mobilisation des élu.es écologistes pour construire un nouveau pacte éducatif à Paris !


Aminata Niakate - [aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]nzvangn.avnxngr@cnevf.se[aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]
Thibaut Bragé - thibaut.bragé@paris.fr[thibaut.brag%c3%a9 puis paris.fr après le signe @]
Arthur Wolff - [arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]neguhe.jbyss@cnevf.se[arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]

Elu.e.s écologistes de Paris 15e
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Groupe Changer Paris

Le lancement à Paris du stationnement payant pour les motos et scooters thermiques répond à un vrai enjeu de santé publique et de protection de l’environnement, mais sa mise en place a été quelque peu chaotique et continue d’être source d’inégalités. Initialement programmée en 2021, cette décision a été retardée d’un an pour des raisons électoralistes et brutalement appliquée en catimini le 27 juin dernier, peu de temps avant les vacances, avec l’ouverture officielle des plateformes permettant aux détenteurs d’un « 2 roues motorisés » (2RM) de prendre leur abonnement. Résultat, en septembre, faute d’information municipale, des dizaines de milliers d’utilisateurs ont été piégés et se sont vu infliger des procès-verbaux dressés par les agents de la police municipale. Nous ne contestons aucunement le fait de devoir payer pour occuper temporairement l’espace public, les motards devant comme les automobilistes payer leur écot à un meilleur partage de l’espace public, mais nous regrettons que la ville de Paris ait décidé, comme elle le fait pour les voitures, d’appliquer des tarifs prohibitifs qui s’apparentent pour certains usagers à du racket et dont la mise en œuvre n’a d’autre objectif que de combler les trous d’un budget municipal systématiquement déficitaire depuis des années.

Est-il raisonnable de faire payer sur l’espace public de 3 à 6 euros de l’heure l’occupation d’une place de stationnement pour 2RM, un tarif quasi équivalent à celui d’une place dans un parking souterrain pour un encombrement trois à quatre fois inférieur, alors même que nombre de ces usagers utilisent leur scooter ou leur moto thermique non pas pour le plaisir mais, la plupart du temps, pour se rendre à leur travail, faute de moyens de transport en commun adéquats ?

Autre anomalie : contrairement à ce qui a été dit à l’origine, les scooters électriques, dont on ne cesse de vanter les vertus en matière de sobriété énergétique et de silence, peuvent eux-aussi être assujettis au paiement de leur place de stationnement si le temps d’occupation dépasse six heures d’affilée ce, qui, convenons-en, est trop court pour une journée de travail « classique ». Des incohérences qui contribuent à rendre le stationnement particulièrement compliqué à Paris, y compris pour les Personnes à Mobilité Réduite, particulièrement tributaires de leur véhicule et pour qui les démarches d’obtention de la gratuité de stationnement sont excessivement compliquées.

Il nous parait donc essentiel que la ville de Paris revoit à la baisse la grille tarifaire du stationnement des deux-roues motorisés thermiques et exonère définitivement et inconditionnellement les scooters électriques.

Groupe Indépendants et Progressistes

Fin des loyers capitalisés à la mairie de paris

Les finances de la ville de Paris sont dans une situation très inquiétante, avec un endettement qui a considérablement augmenté, atteignant plus de 8 milliards d’euros. À cette dette se sont aussi trop longtemps ajoutées des manœuvres financières que nous condamnons : la mairie de Paris bénéficiait d’une exception qui lui permettait de demander aux bailleurs sociaux de lui verser aujourd’hui, en avance, des loyers qu’elle aurait dû percevoir pendant des dizaines d’années à venir. Le Ministère des Comptes Publics a heureusement mis fin à ce dispositif qui risquait de déstabiliser encore le budget de Paris. Les hausses d’impôt annoncées par la Mairie sont particulièrement injustes, dans une ville où le coût de la vie est déjà si élevée, et seront inefficaces, si aucune réforme n’est mise en oeuvre. Nous insistons sur le besoin de mieux utiliser l’argent public : réduire les dépenses des projets pharaoniques et investir dans les équipements et les services publics du quotidien.

Catherine Ibled - [catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]pngurevar.voyrq@cnevf.se[catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]
David Amiel - [david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]qnivq.nzvry2@cnevf.se[david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]
Fanta Berete - [fanta.berete puis paris.fr après le signe @]snagn.orergr@cnevf.se[fanta.berete puis paris.fr après le signe @]

Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche

Défendons les services publics du 15e !

Le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. Pourtant, dans le 15e , comme dans tout Paris, les transports se dégradent. Il suffit de prendre le métro aux heures de pointe pour s’en apercevoir. L’offre de transports n’est toujours pas revenue au niveau d’avant crise Covid. Et pourtant, il y a urgence ! Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile de France qui est responsable des transports doit en prendre la mesure. Pénurie de personnels, problématiques de recrutements, investissements trop faibles dans le matériel … Ile de France mobilité l’autorité organisatrice des transports- doit reprendre les choses en main.La situation est telle que des élus de l’opposition de gauche au Conseil Régional même saisi la Défenseure des Droits sur le sujet.

La Région Île-de-France, a par ailleurs annoncé la fermeture du lycée professionnel Brassaï. Cette fermeture, comme celle de 6 autres lycées professionnels à Paris, a été réalisée sans concertation avec les parents d’élèves, les élèves ou la Ville de Paris. Elle va à l’encontre des intérêts pédagogiques des élèves. Nous avons demandé en conseil d’arrondissement sa suspension car elle va en outre peser sur le lycée Louis Armand. Pour les parents, les élèves, comme pour nous, il est incompréhensible que la Mairie du 15e la soutienne. De même, il est choquant qu’elle ne s’oppose pas à la suppression du bureau de poste de la rue de Lourmel, malgré la grande mobilisation des habitantes et des habitants qui doivent désormais faire un long trajet en se rendant jusqu’à la rue Bernard Shaw ou à la rue Desaix ! Nous demandons sa ré-ouverture au plus vite.

Vos élus de gauche sont, et resteront, pleinement engagés et mobilisés sur ces sujets qui impactent directement votre quotidien et celui de vos enfants

Groupe Écologiste du 15e

Sauvons le Lycée Brassaï !

La Région Île-de-France vient d’annoncer, sans concertation avec la ville de Paris, un projet de fermeture totale ou partielle de six lycées professionnels et d’un lycée général à Paris pour la rentrée de septembre 2023, dont le lycée Brassaï pour le 15e. Les enseignants et les parents d’élèves s’inquiètent des conséquences de ces fermetures et des conditions du redéploiement de ces formations, des capacités d’accueil insuffisantes des lycées devant accueillir de nouveaux élèves, de la perte de semaines de scolarités induites et du stress causé inutilement aux élèves. La Région et l’Académie de Paris doivent impérativement renoncer à ces projets de fermeture et garantir le maintien et le bon fonctionnement du lycée Brassaï dans le 15e arrondissement, notamment la sauvegarde des apprentissages qui y sont proposés.

Aminata Niakate - [aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]nzvangn.avnxngr@cnevf.se[aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]
Thibaut Bragé - thibaut.bragé@paris.fr[thibaut.brag%c3%a9 puis paris.fr après le signe @]
Arthur Wolff - [arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]neguhe.jbyss@cnevf.se[arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]

Elu.e.s écologistes de Paris 15e
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Groupe Changer Paris

Le sport, parent pauvre de la politique municipale :

Dans tout juste deux ans, les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris s’achèveront, cent ans après ceux qui se sont tenus tout près de Paris, à Colombes, en mai 1924.
Des Olympiades d’été qui ne reviendront sans doute pas en France avant un bon siècle.
Il convient donc qu’elles soient parfaitement réussies.

Pour qu’un tel évènement planétaire soit un succès, au-delà des résultats sportifs du pays-hôte et des strictes contraintes environnementales, financières, organisationnelles ou sécuritaires, il convient que les habitants de la ville d’accueil se sentent pleinement associés à leur préparation et soient conscients de leur utilité éducative, sociale et économique avec des retombées de long terme sur l’emploi, mais aussi sur l’aménagement du territoire parisien. En ce sens, les Jeux doivent préfigurer ce que sera la ville de demain.

Mais le soutien aux Olympiades doit également se lire dans l’engouement des Parisiens, dans la part qu’ils prendront au succès populaire de cet évènement exceptionnel, ainsi que dans le soutien municipal au mouvement sportif qui irrigue nos arrondissements, ces centaines de clubs sportifs réunissant des dizaines de milliers de sportifs amateurs.

Pourtant, il faut en convenir, ce n’est pas le chemin suivi par la municipalité parisienne depuis que Paris a été choisie comme ville-hôte, en 2017. Au-delà des moyens financiers déployés pour rénover les équipements sportifs - au demeurant trop peu nombreux -, depuis quelques années comme, par exemple, le plan « Nager à Paris » qui a permis de moderniser les piscines parisiennes, notamment celles du 15e , le soutien aux clubs de la capitale n’est pas suffisant et de trop nombreux centres sportifs restent encore en mauvais état.

Comment expliquer que ces clubs de quartier, accueillant pour certains plusieurs centaines de licenciés, n’aient pas vu leurs subventions augmentées depuis des années parallèlement à l’accroissement de leurs effectifs ? Comment expliquer que, de la même manière, les maigres créneaux d’utilisation des équipements sportifs qui leur sont accordés n’aient pas évolué, obligeant leurs membres à négliger leur entrainement pour se concentrer sur les matches officiels ? Alors même que chacun sait que le sport constitue l’un des meilleurs moyens de prévenir les maladies graves et que les autorités ont pour objectif de promouvoir le sport à l’école comme levier de l’émancipation collective, les moyens ne suivent pas.

Le sport de proximité aurait du devenir l’un des fils rouges de l’action municipale pour cette mandature. Il n’en a rien été ! Il ne reste que deux ans pour relever le défi et faire de la capitale une ville olympique à la hauteur des enjeux qui s’annoncent !

Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche

Le périphérique, en plus d’être une autoroute qui ceinture Paris, est une frontière physique et symbolique dans l’esprit de beaucoup. Il représente plus du tiers des émissions d’oxyde d’azote (34%) et des particules PM10 (39%) de la capitale. Il génère une pollution sonore importante. 90 % des sites testés dépassent les limites européennes (68 décibels en journée, 62 le soir) voire excèdent les 75 décibels.

Le périphérique est d’abord un sujet pour celles et ceux qui vivent à proximité et les premiers quartiers concernés sont les quartiers populaires. 500 000 personnes, vivent à proximité et sont les premières à en subir les nuisances.

La Ville de Paris a mené dès 2019 une mission d’information et d’évaluation sur l’avenir du périphérique. Entre 2019 et 2022, de multiples concertations ont permis de repenser le périphérique de demain.

Avec méthode, concertation et progressivité plusieurs axes sont fixés. Dans un objectif de santé environnementale, les conditions de vie des riverains immédiats parisiens ou de communes de la Petite Couronne, avec lesquelles nous souhaitons recréer du lien, seront améliorées. Les abords du périphérique seront végétalisés afin d’améliorer le cadre de vie. Des services publics et urbains seront recréés sur ses abords, où nous en manquons cruellement.

Ainsi, en 2024, la Ville de Paris expérimentera une voie dédiée au covoiturage, aux bus et aux taxis. 5 portes (dont celle de Brancion) seront transformées pour les rendre plus accessibles à toutes et tous. Enfin, 50 000 arbres seront plantés sur les talus et le terre-plein central.

À l’horizon 2030 la transformation du périphérique en boulevard urbain sera complète : homogénéisation de la circulation en 2X3 voies, plantation de 20 000 arbres supplémentaires, de nouveaux quartiers seront également réalisés aux abords

Groupe Indépendants et Progressistes

Canicule ! Il faut agir !

Et si… Et si la maire de Paris investissait les millions du projet One Tour Eiffel dans des actions qui amélioreront la vie quotidienne des Parisiens face au réchauffement climatique plutôt que dans des projets pharaoniques qui soulèvent de multiples problèmes ?

Nous n’avons plus le temps de rêver d’un Paris plus résilient. L’exécutif parisien doit réo-rienter ses priorités. Face au réchauffement climatique, l’heure n’est plus à la communi-cation, mais à des actions pour rendre la ville plus vivable pour toutes les générations.

La protection des arbres, la création d’îlots de fraicheur, la rénovation thermique des bâ-timents, alliées à de nombreuses innovations comme des revêtements routiers adaptés, déjà en test dans le 15e arrondissement, participeront à la lutte contre les canicules.

Sans nul doute, il s’agit là du défi du siècle. Nous sommes convaincus que les élus pari-siens de la mandature 2020- 2026 n’ont plus le choix. Ainsi nous porterons sans relâche des projets adaptés, veillerons aux programmes proposés par l’exécutif et maintiendrons la pression afin de ne pas rester dans le dire.

Notre responsabilité est de lutter contre l’inaction, de protéger les futures générations et de montrer le chemin de ce que doit être une ville en 2050.

Catherine Ibled - [catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]pngurevar.voyrq@cnevf.se[catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]
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Groupe Écologiste du 15e

Canicules : Le changement climatique est déjà là. Soyons à la hauteur de cet enjeu !

Au printemps 2022, Paris a subi de très fortes chaleurs, avec des températures pouvant dépasser de 10 degrés les normales saisonnières. Les premiers jours de l’été n’ont pas été en reste et nous ont également infligé plusieurs épisodes de canicule agrémentés de pics de pollution donnant l’impression aux Parisiennes et aux Parisiens de suffoquer. Et, ce n’est que le début : selon les climatologues, d’ici 2050 les canicules vont devenir deux fois plus nombreuses.

Face à l’urgence climatique de plus en plus criante, notre groupe a proposé au Conseil de Paris de juillet, la création d’une Mission d’Information et d’Évaluation “Paris à 50 degrés : les politiques dédiées à l’adaptation de Paris aux super vagues de chaleur”, dont les travaux commenceront à l’automne prochain. Nous souhaitons évaluer les conséquences et les risques que font peser les fortes chaleurs sur les conditions de vie à Paris, les stratégies actuellement mises en place, et formuler des préconisations afin de faire évoluer les politiques d’adaptation de notre collectivité.

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Elu.e.s écologistes de Paris 15e
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Groupe Changer Paris

Si le budget d’une collectivité locale peut parfois sembler abscons, il n’en est pas moins essentiel puisqu’il fixe les grandes priorités de la politique pluri-annuelle mise en œuvre. Il constitue en effet le fil rouge de toute action publique sans lequel aucun projet ne peut être réalisé.

C’est le cas du Programme d’Investissement pour la Mandature (PIM), traditionnellement voté en tout début de mandature et qui constitue la feuille de route des grands projets qui seront financés par la collectivité parisienne dans les 17 arrondissements.

Les Mairies d’arrondissement viennent tout juste de recevoir les enveloppes qui leur sont allouées et le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne sont pas à la hauteur des engagements pris par l’exécutif parisien, masquant ainsi un manque patent d’ambition pour les années à venir. Qu’on en juge !

Sous la précédente mandature (2014/2020), 121 millions avaient été alloués à notre arrondissement, dans le cadre de 31 opérations couvrant l’ensemble des compétences municipales (crèches, écoles, sport, espaces verts, voirie, etc).

Pour la mandature en cours (2020/2026), seuls 26 millions nous sont alloués dans le cadre de seulement huit opérations.

La prolongation de la coulée verte sur la petite ceinture ferroviaire, entre la rue de Dantzig et la rue Jacques Baudry, n’a ainsi pas été retenue, pas plus que la rénovation de la crèche Keller, l’opération de valorisation de l’emprise publique 99 rue Olivier de Serres qui permettrait de réaliser des équipements publics ou encore la mise aux normes de l’ancien tribunal d’instance.

Alors que, par exemple, 22 millions ont été engagés sous la précédente mandature pour la réhabilitation du groupe scolaire Dupleix-Cardinal Amette, seuls cinq millions sont prévus pour la démolition-reconstruction du groupe scolaire Brancion, ce qui nous semble totalement insuffisant.

Le PIM ne constitue certes pas l’unique source de financement des investissements réalisés dans les arrondissements, mais il est en quelque sorte l’épine dorsale des investissements majeurs réalisés au cours d’une mandature, un PIM accompagné, chaque année, d’enveloppes dites « d’intérêt local », qui, malheureusement figées depuis des années, sont désormais insuffisantes et ne sauraient à elles seules financer les très nombreux travaux dont nous avons besoin tels que le ravalement des écoles ou le plan de rénovation des trottoirs et des chaussées que nous appelons de nos vœux, pourtant indispensables.

Il nous faudra donc compter plus que jamais sur le dispositif « Embellir votre quartier », qui exclut néanmoins la rénovation urgente d’infrastructures lourdes (éclairage public, chaussées déformées), et sur le Budget participatif pour respecter les engagements pris auprès de nos administrés, ce que nous avons fait, par exemple, sous la précédente mandature en mobilisant sur le seul Budget participatif plus de six millions pour lancer le réaménagement du quartier Bargue-Falguière, ou encore trois millions et demi pour la réfection du boulevard de Vaugirard.

Conscients de la nécessité de la rigueur budgétaire, nous regrettons d’autant plus les mauvais choix de la Mairie de Paris.

Les élus du groupe Changer Paris

Groupe Indépendants et Progressistes

Il y a quelques mois le Président Macron annonçait notre objectif commun sur la vaccination. 50 millions de vaccinés. L’été touche à sa fin et le pari semble gagné. En septembre, 80% de la population de plus de 12 ans, aura reçu au moins une dose. Nous souhaitons saluer les habitants du 15ème qui ont été les plus nombreux à prendre RDV à Paris. Mais également, cette formidable chaîne humaine qui contribue chaque jour à faire en sorte que chacun de nous puisse se protéger en se vaccinant : les personnels de santé bien sûr, mais également tous les bénévoles sans qui rien ne serait possible. Alors, continuons ensemble à parler du vaccin et à convaincre en espérant que l’été prochain tout cela sera une bonne fois pour toutes derrière nous.

Une suggestion, une question, une réaction ? Ecrivez-nous !

Catherine Ibled - [catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]pngurevar.voyrq@cnevf.se[catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]
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Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche

Le budget participatif poursuit son grand retour !

Cette année vous avez été 199 parisiens, associations ou collectifs à avoir déposé un projet pour construire le 15e de demain. Après études de recevabilité, faisabilité et regroupements des projets, 26 d’entre eux seront soumis à votre vote du 9 au 28 septembre dans le 15e et 217 seront soumis pour l’ensemble de Paris.

De la culture au 106 rue Brancion, un projet qui faisait partie de notre programme de campagne, en passant par la création d’une maison de santé aux Frères Voisins, de cours Oasis dans nos écoles ou encore à la rénovation du parc Brassens, vous avez à nouveau fait preuve de créativité pour notre cher arrondissement.

Grâce à vos idées, le 15e change et de nombreux projets ont déjà vu le jour depuis la création du Budget Participatif : création d’une coulée verte à Beaugrenelle, rénovation du gymnase Rigoulot, réaménagement de la place Cambronne, création d’une maison de santé aux Périchaux, etc. D’autres ont été livrés ces derniers jours et le seront dans les prochaines semaines : création de halles alimentaires, d’un espace de coworking sur la petite ceinture, végétalisation des boulevards Pasteur et Vaugirard, etc.

Le nouveau système de vote vous permettra d’exprimer plus finement votre avis sur chaque projet : qu’ils soient positifs ou négatifs ! A la fin de la phase de vote, 5 projets seront lauréats pour le 15e arrondissement et 2 projets le seront pour tout Paris.

Alors cette année, plus que jamais, du 9 au 28 septembre, votez pour construire avec nous le Paris et le 15e de demain !

Anouch Toranian, Florian Sitbon, Julien Rippert, Isabelle Roy, Evelyne Boscheron, Fatiha Aggoune.

Groupe Écologiste du 15e

Paris, terre d’asile ?

À l’heure où nous écrivons cette tribune, veille de rentrée scolaire, nous envisagions d’évoquer la précarité des étudiant.e.s qui ont beaucoup souffert de la crise sanitaire et manquent cruellement de sérénité et de visibilité quant à leur avenir, voire même quant à leur subsistance pendant leur scolarité. Mais en ce 1er septembre 2021, c’est la précarité de près de 500 réfugié.e.s, dont de nombreuses familles avec enfants, installé.e.s le jour même au Parc André Citroën qui nous interpelle. Ces personnes ne demandent qu’une seule chose, avec l’aide de l’association Utopia 56 dont nous saluons le travail, c’est le droit de vivre dans la dignité, de bénéficier d’un hébergement décent qui est de droit pour toute personne candidate à l’asile en France.

L’État doit remplir sa mission et Paris doit l’y aider !

Retrouvez l’intégralité du rapport sur paris.fr.

Aminata Niakate - [aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]nzvangn.avnxngr@cnevf.se[aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]
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Elu.e.s écologistes de Paris 15e
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Groupe Changer Paris

Notre société est de plus en plus marquée par la consommation de stupéfiants, dont le crack, une drogue parmi les moins chères et les plus dangereuses qui cause des ravages, en particulier chez les jeunes, et contribue à accroître la délinquance. A Paris, plusieurs milliers de toxicomanes se concentrent dans certains quartiers, devenus de véritables zones de non-droit, pourrissant la vie des riverains qui craignent pour leur sécurité en raison de la fixation des dealers, de la multiplication des agressions dans l’espace public, des dégradations, de la prostitution et de la mendicité agressive. En vingt ans, essentiellement pour des raisons idéologiques, aucune mesure significative n’a été prise par la Mairie de Paris pour lutter efficacement contre ce fléau, à l’exception de la création en 2016 d’une salle de shoot dans le 10e, au cœur d’un quartier résidentiel dense. Un échec, selon le dernier rapport de l’INSERM, une expérimentation qu’aucune autre grande ville française ne s’est hasardée à dupliquer, alors que les spécialistes recommandent de sortir les toxicomanes de la rue et de les prendre en charge médicalement, psychologiquement et socialement en milieu hospitalier ou dans des structures thérapeutiques adaptées, sur injonction de la justice le cas échéant. La dernière idée municipale en date, le regroupement des « crackers » dans un jardin du 18e arrondissement, s’est soldée par un fiasco. D’éviction en éviction, et faute de mesures durables, la situation n’a cessé de se dégrader. Bien que la corrélation entre la consommation de crack et la commission de délits soit désormais avérée, selon le rapport de l’INSERM, aucune politique répressive sérieuse n’a jamais été mise en œuvre. La lutte contre la drogue nécessite que police et justice renforcent le démantèlement des réseaux de dealers qui animent une véritable économie souterraine génèrant plus de trois milliards de profits. Il faut identifier les trafics, grâce à un réseau plus dense de caméras de vidéo-protection, en particulier devant les établissements scolaires et en renforçant la veille sur internet et les réseaux sociaux, déstabiliser les points de deal, multiplier les saisies des avoirs criminels et des armes, de plus en plus répandues, mais aussi développer les cellules de renseignement opérationnel et réactiver le plan parisien de lutte contre la drogue. C’est à ces conditions que l’on réussira à faire refluer le fléau de la drogue, qui contamine notre jeunesse. Encore faut-il avoir la volonté politique d’en faire une nouvelle priorité !

Les élus du groupe Changer Paris

Groupe Indépendants et Progressistes

Face à un regain de l’épidémie et la forte contagiosité du variant Delta, les perspectives d’une vaccination massive avec un été de mobilisation, offre l’espoir d’une liberté retrouvée. Le Président a fait le choix de solutions équilibrées, dans un contexte qui demande sans cesse de l’agilité. Au Conseil du 15e arrondissement et au Conseil des Paris, vos élus ont porté la demande d’une étude d’impact sur les conséquences pour notre arrondissement du report de circulation avec la mise en place d’une « zone apaisée » au centre de Paris. Anne Hidalgo a rejeté cette demande ! Notre groupe a par ailleurs fait adopter à l’unanimité un voeu en soutien à la jeune Mila, harcelée et menacée. Un symbole et une victoire pour la liberté d’expression.

Une suggestion, une question, une réaction ? Ecrivez-nous !

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Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche


La Ville du Quart d’Heure, voulue par Anne Hidalgo, devient chaque jour concrète à l’échelle de notre arrondissement. C’est tout le sens de la réforme portée par la Maire de Paris et votée au Conseil de Paris en juin : celle d’un véritable « big bang de la proximité », où l’arrondissement devient l’échelon de référence, pour une action publique de proximité. En matière d’accompagnement social d’abord, où une porte d’entrée unique sera mise en place dans le 15e arrondissement. Un lieu central, regroupant tous les acteurs du secteur médico-social, ouvrira bientôt ses portes place Adolphe Chérioux. Pour la propreté de nos rues, avec le renforcement des moyens financiers et matériels. Désormais les mairies d’arrondissement choisiront les axes prioritaires et horaires privilégiés. La Ville de Paris double les équipes « urgence propreté » et met en place un référent propreté dans chaque quartier en lien quotidien avec les acteurs locaux (commerçants, entreprises, syndics, gardiens, amicales de locataires…) Vote historique également : celui de la création de la police municipale à Paris. Plus de 100 agents déployés dans tous les quartiers du 15e, formés aux enjeux spécifiques de discrimination et harcèlement, assureront une présence rassurante 7 jours sur 7 et 24h/24, pour répondre à la demande de sécurité, de lutte contre les incivilités et respect du code de la route. Cette police municipale sera celle de la proximité, au plus près et à l’écoute des Parisiennes et Parisiens. Enfin, la Ville du Quart d’Heure est aussi celle qui s’appuie sur votre expertise du quotidien. C’est le sens du Budget Participatif : vous proposez vos idées, vous les votez et la Ville les réalise ! Pour cette nouvelle édition, 199 projets ont été déposés dans le 15e. C’est aussi le sens de la concertation menée dans le cadre du dispositif « Embellir votre quartier  » pour les quartiers Emeriau/Zola, Violet/Commerce et Saint Lambert.

Anouch Toranian, Florian Sitbon, Julien Rippert, Isabelle Roy, Evelyne Boscheron, Fatiha Aggoune.

Groupe Ecologiste du 15e

La Mission d’information et d’évaluation (MIE) de la Seine de la Ville de Paris a rendu ses conclusions. Nous y avons porté une vision de la Seine où celle ci- est envisagée non pas comme un objet, un outil ou un élément de patrimoine mais comme un « commun », puissant et fragile à la fois, ayant vocation à être vecteur de transition écologique et à être protégé. Ainsi, la MIE préconise notamment l’arrêt d’implantation de nouvelles centrales à béton à Paris et d’extension de centrales existantes et recommande l’institution d’un nouvel adjoint au défenseur des droits en charge des droits de la nature, doté d’une capacité à ester en justice à la demande de tout intéressé pour préserver les intérêts de la Seine, de ses berges, de sa faune et de sa flore.
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Groupe Changer Paris

Le 19 mai a marqué une nouvelle étape dans la politique sanitaire conduite dans notre pays depuis plus de quinze mois, avec la réouverture des musées, théâtres, cinémas, équipements sportifs, mais aussi des commerces, particulièrement les bars et restaurants qui font l’attractivité de Paris. Parmi les mesures destinées à favoriser la reprise économique et à inciter nos concitoyens à consommer figure, comme à l’été 2020, l’installation de terrasses éphémères sur l’espace public, principalement sur des places de stationnement, accompagnée de la mise en place de jauges évoluant au fil des semaines jusqu’à la fin juin. Si l’on ne peut qu’être favorable au développement de lieux de partage et de convivialité de nos quartiers qui font le charme de Paris, la politique municipale de déploiement de ces terrasses éphémères ne peut qu’interroger. D’abord sur leur pérennisation éventuelle. Sont- elles implantées jusqu’à la fin de la pandémie, uniquement au printemps et l’été, ou auront-elles finalement vocation à être pérennisées ? De la réponse dépendent la mise en place d’un cahier des charges précis, notamment l’engagement des professionnels sur la sécurité des clients, l’entretien de leurs terrasses et la propreté de l’espace public, et le niveau de dépenses que les cafetiers et les restaurateurs ont envie d’engager, notamment afin de respecter un certain esthétisme, eux qui sont, depuis quinze mois, parmi les premières victimes économiques de la pandémie. Quid également de la redevance que nous ne souhaitons pas voir instaurée à la fin de l’été et que veut imposer la Mairie de Paris ? Sera-t-elle d’ailleurs symbolique ou plus conséquente, ayant alors vocation à compenser les pertes de recettes générées par la neutralisation des places de stationnement sur lesquelles sont implantées les terrasses ? Interrogation également sur le fragile équilibre entre activité économique et respect de la tranquillité des riverains. L’immense majorité des professionnels est respectueuse de la réglementation, mais l’envie des Parisiens de retrouver une vie sociale, tout comme le souhait ardent des cafetiers et restaurateurs de « faire du chiffre » pourraient inciter certains à densifier leurs terrasses plus que de raison et à prolonger les soirées au-delà du couvre-feu. Se posera alors la problématique du respect des règles du bien-vivre ensemble que seuls 80 agents municipaux auront la tâche de faire respecter dans la capitale, bien trop peu nombreux au regard des 9.800 autorisations de terrasses éphémères accordées par la Mairie centrale !

Les élus du groupe Changer Paris


Groupe Indépendants et Progressistes

Grâce à l’effort massif de vaccination, symbolisé par l’ouverture du centre du Parc des Expositions par Emmanuel Macron, le déconfinement a commencé ! Dans le 15e nous avons convaincu le conseil d’arrondissement de voter : La possibilité d’ouvrir les dimanches pour les commerçants de la rue du Commerce et des alentours ; La mise en place d’un nouveau règlement pour les terrasses éphémères qui permet de concilier activité économique et tranquillité des riverains, accompagné d’une baisse des taxes pour les restaurateurs et cafetiers. Nous avons porté haut nos valeurs, en faisant adopter : La création de parcours honorant les femmes qui ont fait Paris ; La proclamation de Paris « zone libre pour les personnes LGBTQIA+ » afin d’envoyer un message fort de solidarité à celles victimes de discriminations ailleurs en Europe.

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Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche

Depuis plus d’un an, sous l’impulsion de la Maire de Paris et des élu.e.s de notre majorité, la Ville anticipe, soutient, accompagne, s’adapte, et innove face à la crise. Elle souhaite désormais être un véritable partenaire du plan de relance pour lequel elle investit, elle-même, 1,4 milliard d’euros. Dans notre 15e, elle s’est mobilisée, avec l’ARS, pour ouvrir un centre de vaccination de très grande capacité. Implanté, au sein du parc des expositions de la Porte de Versailles, il nous permettra d’atteindre l’objectif de vacciner le maximum de Parisiennes et de Parisiens. Au cœur de cette crise sans précédent, vos élu.e.s de gauche se battent au quotidien pour faire évoluer le 15e et continuer de le rendre plus juste, plus social, plus écologique, plus démocratique. La transition du 15e se met en œuvre : panneaux photovoltaïques sur le toit du Gymnase Emile Antoine, végétalisation sur les boulevards Pasteur et Vaugirard, première coronapiste pérennisée quai d’Issy, poumon vert avec 17 nouveaux hectares d’espaces verts autour de la Tour Eiffel. Mais aussi, une réalisation rue Castagnary rassemblant des logements étudiants, un foyer de jeunes travailleurs, un foyer d’accueil pour les réfugiés, un centre de santé, une ressourcerie et le lancement, dans les quartiers Violet/Commerce, Emeriau/Zola et Saint- Lambert du programme participatif « Embellir votre quartier » permettant de réaliser l’ensemble des travaux simultanément afin de réduire la durée des nuisances pour les riverains. Très engagés pour la lutte contre les discriminations, nous avons déposé un vœu lors du conseil d’arrondissement du 15e demandant qu’à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la LGBT-phobie le 17 mai, la Mairie du 15e se pare du drapeau arc-en-ciel et qu’un réseau d’aide aux victimes soit mis en place. Nous regrettons que ce vœu ait été rejeté par les élus de la majorité du 15e. Ces 300 mots ne suffisent pas à tout vous décrire !

Retrouvez toutes nos actions et notre actualité : http://www.groupepec15-elusdegauche.paris

Groupe Ecologiste du 15e

Projet Tour Eiffel : Respections l’avis de l’Autorité Environnementale !

L’AE a rendu le 10 mars dernier un avis sur le projet Tour Eiffel relevant notamment qu’il semblait « accorder systématiquement la préférence pour les variantes se référant à l’esthétique du site au début du XXe siècle, le plus souvent au détriment des variantes plus végétales » et « que le projet devrait davantage s’inscrire dans une vision d’avenir prenant en compte le changement climatique ». Nous avons dans ce contexte déposé un vœu en arrondissement et au Conseil de Paris pour que ces alertes ne restent pas lettre morte et afin d’accroitre la place du végétal dans le projet et pour que Paris fasse des choix plus adaptés au changement climatique plutôt qu’au tourisme de masse ou à l’évènementiel. Nos vœux ont été adoptés. Nous resterons vigilants quant à leur mise en œuvre.

Retrouvez l’intégralité du rapport sur paris.fr.

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Groupe Changer Paris

Le temps d’un déchainement barbare, revanche de l’archaïsme sur la civilisation, où la part de la pulsion le dispute à la préméditation, l’effervescence des bandes d’adolescents à peine sortis de l’enfance s’est transposée dans notre arrondissement. Si le drame vécu par Yuriy a sidéré l’opinion, le phénomène des bandes à Paris – une cinquantaine recensée – a déjà causé de nombreuses victimes (10 morts depuis 2016) et met en cause des mineurs de plus en plus jeunes et violents. Seules des mesures fermes et concrètes empêcheront toute appropriation de l’espace public, souvent sur fond de trafics. Même si notre contrat local de sécurité a permis de dissuader de nombreux affrontements, la responsabilisation des parents, la réponse judiciaire et la présence policière doivent être largement consolidées, comme l’engagement des bailleurs sociaux, l’accompagnement éducatif et l’insertion professionnelle. Nous réclamons depuis des années la création à Paris d’une police municipale armée et chargée de missions de tranquillité publique, la multiplication des caméras de vidéo-protection qui ont une fois de plus fait la preuve de leur efficacité dans l’affaire Yuriy et davantage d’éducateurs spécialisés et de médiateurs dans un arrondissement qui devrait aussi bénéficier de la Politique de la Ville. La révision de notre politique pénale à l’égard des mineurs comme la répression du port d’armes et du trafic de drogue, l’instauration de peines-planchers pour les récidivistes, la suppression des réductions de peine quasi automatiques, la construction de 20.000 places de prison et de centres éducatifs fermés, le doublement des peines de travaux d’intérêt général, doivent être mis en œuvre dès maintenant. La sanction est la première des préventions et c’est pour n’avoir jamais été stoppés dans leur ascension dans la délinquance que les jeunes sombrent dans la criminalité, faute de quoi les efforts de tous seront réduits à néant.

Les élus du groupe Changer Paris

Groupe Indépendants et Progressistes

Engagé en politique pour chaque jour, écouter, agir, défendre vos intérêts au-delà des clivages politiques, notre groupe Indépendants et Progressistes Paris 15ème a, ces derniers mois, défendu ou obtenu :Un dispositif de collecte et de recyclage des masques à la Mairie, dans les écoles et les collèges ;La demande de soutien aux étudiants sur le plan psychologique et matériel en complément des aides de l’Etat ;L’étude d’un autre lieu pour implanter le Mur pour la Paix ;Le report de l’extension de la centrale Lafarge ; L’abandon du projet de ferme Aquaponique des bassins de Grenelle…

Une suggestion, une question, une réaction ? Ecrivez-nous !

Catherine Ibled - [catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]pngurevar.voyrq@cnevf.se[catherine.ibled puis paris.fr après le signe @]
David Amiel - [david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]qnivq.nzvry2@cnevf.se[david.amiel2 puis paris.fr après le signe @]
Fanta Berete - [fanta.berete puis paris.fr après le signe @]snagn.orergr@cnevf.se[fanta.berete puis paris.fr après le signe @]

Groupe Paris en commun - groupe des élu.e.s de gauche


Face à la crise, la Maire de Paris et vos élu.e.s de Gauche sont quotidiennement mobilisés :

soutien à la vitalité économique et culturelle, aides alimentaires, soutien psychologique, Plan Paris Boost emploi, soutien en faveur des étudiants, nouvelles pistes cyclables… La Ville a déployé tous les moyens nécessaires pour accompagner et développer la stratégie de vaccination des Parisiennes et des Parisiens. Dans le 15e, des centres de vaccination ont été installés à la mairie d’arrondissement et à l’institut Pasteur par la Ville de Paris. Parce que de fortes inégalités sociales d’accès à la vaccination demeurent avec la difficulté d’en faire bénéficier nos concitoyens les plus vulnérables, une campagne de vaccination soutenue et pro-active a été mise en place, notamment dans les quartiers populaires des Frères Voisin et des Perichaux. Portés par cette même ambition, la nuit de la solidarité a permis de recenser les personnes en situation de rue avec un questionnaire spécifique en lien avec le Covid. Portés par la volonté d’associer toujours plus nos concitoyens à l’élaboration de notre projets et de nos choix, votre voix sera entendue pour façonner le 15e de demain : Budget Participatif 2021, démarche « Embellir votre quartier », création de « Rues aux écoles », rénovation d’équipements sportifs (gymnase Rigoulot, piscine Blomet), végétalisation des boulevards Pasteur et Vaugirard, nouvel espace vert des Perichaux (+ de 1000 m2), nouveaux espaces de Coworking dans l’ancienne gare de Vaugirard, nouveaux logements sociaux et étudiants, réhabilitation du quartier Bargue-Falguière… Il en a fallu de la persévérance pour les obtenir, et pourtant ces 300 mots ne suffisent pas à tout vous décrire !

Alors, retrouvez toutes nos actions et notre actualité : http://www.groupepec15-elusdegauche.paris

Anouch Toranian, Florian Sitbon, Julien Rippert, Isabelle Roy, Evelyne Boscheron, Fatiha Aggoune.

Groupe Écologiste du 15e

Nous avons le plaisir de vous écrire pour la première fois depuis cette tribune municipale. Nous nous tenons à votre disposition pour échanger sur les enjeux locaux et faire avancer l’écologie, la solidarité et la démocratie dans notre arrondissement. Nous avions proposé, au conseil d’arrondissement de février, à l’occasion de la réforme du règlement intérieur, la création d’un droit de pétition pour permettre aux habitant.e.s du 15e de poser des questions au conseil. Si cette proposition a été rejetée par la majorité du 15e, nous nous engageons à faire vivre la démocratie locale et à rester le relai de mobilisations locales sociales ou écologistes comme nous avons pu le faire pour les riverains du quai de Javel ou de la Tour Eiffel. Retrouvez nos coordonnées sur le site Internet de la Mairie du 15e.

Retrouvez l’intégralité du rapport sur paris.fr.

Aminata Niakate - [aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]nzvangn.avnxngr@cnevf.se[aminata.niakate puis paris.fr après le signe @]
Thibaut Bragé - thibaut.bragé@paris.fr[thibaut.brag%c3%a9 puis paris.fr après le signe @]
Arthur Wolff - [arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]neguhe.jbyss@cnevf.se[arthur.wolff puis paris.fr après le signe @]

Elu.e.s écologistes de Paris 15e