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L’éco-pâturage urbain séduit les collectivités

Mise à jour le 20/11/2020
Remplacer les machines par des animaux ? Cette solution pourrait bien être l’alternative la plus durable pour faire face aux enjeux écologiques et permettre aux citadins de renouer avec la nature. De plus en plus de collectivités se lancent dans l’aventure de l’éco-pâturage urbain.

Qu’est-ce que l’éco-pâturage ?

Depuis l’entrée en vigueur de la loi Labbé le 1er janvier 2017, les collectivités locales ne peuvent plus utiliser d’herbicides dans les lieux publics. De nouveaux agents ont donc été engagés. Désormais, vaches, moutons, ânes, viennent paître pour faire disparaître les mauvaises herbes et limiter la pousse dans les espaces verts d’environ 500 collectivités (et organismes privés) en France. C’est ce qu’on appelle l’éco-pâturage.
Cette méthode se présente comme une alternative durable à l’entretien mécanique des espaces paysagers clos, en milieux urbains et périurbains.

Quels sont les bénéfices de cette pratique ?

Il existe de multiples avantages écologiques et sociaux à l’éco-pâturage pour l’entretien des espaces verts :
- Développement de la biodiversité dans des espaces publics ou privés
- Participation à la diminution de l’impact environnemental, dans une démarche de réduction de carbone, du zéro traitement, zéro déchet, zéro bruit, fertilisation naturelle.
- Création de lien social, mais aussi entre les hommes et la nature
- Limitation des accidents de travail dus à l’utilisation d’engins mécaniques
- Réduction des nuisances sonores ou de l’utilisation de produits phytosanitaires comme les pesticides
Finalement, l’éco-pâturage participe au développement d’une nouvelle conception de la ville qui permet de soutenir la biodiversité dans un écosystème urbain.

A Dieppe, l’éco-pâturage testé à grande échelle

La région de Dieppe (Seine-Maritime) a vu naître un projet de grande envergure grâce à la collaboration d’un bailleur social et d’une association spécialisée dans la gestion éco-responsable des espaces verts. Une soixantaine de bovins et de caprins paissent désormais sur l’équivalent de 5 hectares répartis sur 13 sites. L’engouement autour de cette nouvelle pratique a poussé certaines associations à organiser des journées de sensibilisation et de tonte destinées aux enfants.
Ces actions de pédagogie et de médiation sociale ont permis de créer des emplois, d’augmenter l’attractivité des communes concernées et de favoriser le vivre ensemble.

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